Catherine Veran — Le stress - Enfants et parents concernés !
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Le stress – Enfants et parents concernés !

Nous sommes tous exposés au stress !

Et les enfants n’y échappent malheureusement pas. Ils subissent le rythme de vie parfois très soutenu de notre société. Les parents ne sont plus les seuls à devoir speeder au réveil, dans les transports. Les enfants doivent suivre leur rythme. Voilà pourquoi ils sont également stressés et tendus. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à souffrir de nervosité, de troubles du comportement ou de difficultés relationnelles. Les symptômes du stress !

Ce phénomène n’a de cesse de s’accentuer avec l’accélération du rythme de vie et les changements qui lui sont associés. Si un stress modéré peut jouer un rôle positif dans le développement de l’enfant, un stress répété ou chronique peut avoir des effets dévastateurs.

Kesako le stress ?

Le stress est d’abord une réaction physiologique de l’organisme pour s’adapter à différentes situations rencontrées au cours de la vie. Le stress passe par deux phases principales

  • La production d’adrénaline : « je peux y arriver, j’ai les ressources nécessaires ». L’adrénaline booste, met en mouvement, rend plus présent et efficace, donne de l’énergie.
  • La production de cortisol (hormone du stress) : Le cortisol aide à calmer un état de stress en augmentant le taux de glucose dans le sang.

Le problème intervient quand ces deux hormones sont secrétées en trop grande quantité face à une situation de stress trop importante, répétée ou qui dure longtemps. L’adrénaline rend angoissé et/ou en colère et nous met dans un sentiment de peur. L’enfant se sent en hyper vigilance, prêt à tout moment à attaquer, fuir ou se replier. Un taux élevé de cortisol entraîne le sentiment d’être sans courage, triste, en grande insécurité. L’enfant se sent menacé et angoissé. Ses pensées, ses émotions, ses perceptions sont voilées par un sentiment de peur, de grand danger, il est inhibé, dans l’impossibilité d’entreprendre et de surmonter la moindre difficulté.

« Je suis stressé(e) », « je suis angoissé(e) ».

Si les adultes n’ont aucun mal à prononcer ces mots, il est plus rare de les entendre dans la bouche d’un enfant. Parce que ces derniers (re)connaissent mal leurs émotions et leurs différentes manifestations, mais aussi parce que le stress peut être un sentiment diffus, difficile à appréhender.

Pourquoi un enfant est-il stressé ? On distingue deux formes de stress.

  • Le stress réactionnel. Généralement temporaire, il peut être engendré par un changement brutal des habitudes quotidiennes  (déménagement, naissance d’un petit frère…), ou encore un choc émotionnel (décès d’un parent, divorce…)
  • Le stress chronique. La répétition de faits perturbants (querelles récurrentes, maltraitance) ou encore une pression directe sur l’enfant (réussite scolaire…).

Un des facteurs principal de stress chez l’enfant est plutôt liés à nos modes de vie occidentaux modernes. Les « Dépêche-toi, on va être en retard à l’école ! »« Dépêche-toi de prendre ton bain ! »« Mange ! » sont loin d’être dramatiques mais c’est leur répétition qui crée un stress familial.

Les premiers signes ? Tout changement chez votre enfant 

  • Problèmes physiques comme des maux de ventre, de tête, ou encore des tics nerveux
  • Des problèmes de comportements, de concentration, des troubles du sommeil, l’hyperactivité ou du manque d’enthousiasme, des crises de colère
  • Les phobies scolaires et autres angoisse
    Il arrive aussi que le stress s’accompagne de comportements régressifs chez les enfants (besoin de lumière pour s’endormir, pipi au lit (énurésie), volonté de sucer son pouce ou de boire au biberon…) et de l’apparition, ou réapparition, de tics (clignements des yeux, ongles rongés, balancements, tortillements de cheveux…).

    Anxiété & stress.

    il faut réussir à définir à quel point cela handicape l’enfant. Est-ce que cette anxiété (qui n’est ni plus ni moins qu’une grande inquiétude) l’empêche d’avancer ? Est-ce qu’elle le tétanise ? Est-ce que les encouragements seuls ne suffisent pas et qu’il a besoin d’être sans cesse rassuré ? Sécurisé ? » Autant de questions qui vont permettre de juger de l’intensité du trouble. La répétitivité et/ou la durée des symptômes vont permettre aux parents de savoir s’il y a lieu, ou non, de s’inquiéter.

    Rester à l’écoute de son enfant, ne pas prendre les messages qu’il envoie à la légère, c’est le premier pas : Le but est d’essayer, avec l’enfant, de trouver ce qui pourrait l’angoisser : Identifier les moments où les symptômes se manifestent (toujours le matin, toujours le jeudi…), les lieux (à l’école, à la maison…), les évènements ou les changements qui ont pu survenir (une dispute, une humiliation, un chagrin…). 

Les effets du stress

La sécrétion d’adrénaline ou de cortisol en trop grande quantité dans le cerveau peut avoir des répercussions sur le comportement de l’enfant et sur ses émotions.

  • Perte de confiance
  • Besoin de bouger comme pour se tenir prêt à attaquer, fuir ou à se replier
  • Agressivité ou colère
  • Perte de l’envie de jouer
  • Difficulté à s’investir dans de qu’il fait
  • Inhibition et isolement
  • Difficulté de concentration et d’apprentissages

Les solutions ?

Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? On comprend qu’il y a quelque chose de difficile, comment on peut t’accompagner et te soulager ? peuvent être les première phrases face à une difficulté chez l’enfant. Et aussi lui rappeler ce qu’il a déjà réussit par le passé, valoriser ses progrès, consigner des succès dans un album de la réussite et l’encourager.

La sophrologie Caycédienne constitue une excellente réponse à ces divers troubles chez l’enfant. Elle s’adresse à tous, dès l’âge de 5 ans, parfois plus tôt en fonction de leur maturité. Ces techniques de sophrologie adaptées, initient l’enfant au contrôle de sa respiration, de ses rythmes corporels, de ses mouvements et de son esprit. Il est envahi par un bien-être nouveau.

L’enfant découvre son corps, prend conscience de sa place et apprend à identifier et reconnaître ses tensions internes et externes afin de les éliminer. Au travers d’exercices ludiques simples, il renforce son équilibre à l’intérieur de son corps, acquiert la maîtrise des mouvements, ce qui lui permet de renforcer sa confiance en ses propres possibilités, et ainsi renforcer sa personnalité. L’enfant comprend très vite qu’on ne pratique pas pour gagner quelque chose, mais pour « se sentir bien », pour « faire le calme ». La respiration lui permet d’acquérir des outils d’autonomie, des automatismes de détente et de lâcher-prise, qu’il est invité à  réutiliser quand il en ressent le besoin.

Les séances de sophrologie chez l’enfant ?

Selon l’âge de l’enfant, les séances ont une durée de 30 à 45 minutes et s’articule toujours sur le même rythme, l’enfant a besoin de repères.On retrouvera à chaque séance :

  • Exercices respiratoires : L’enfant découvre le pouvoir du souffle qui l’habite
  • Travail sur le schéma corporel : apprendre à se connaitre soi même et percevoir son corps dans la détente
  • Relaxation et visualisation positive
  • Dialogue avec l’enfant sur le ressenti de la séance (exprimé par le dessin pour les plus jeunes)

Grâce à ces séances, l’enfant apprendra à gérer ses tensions, ses peurs et à prendre confiance en lui.

La sophrologie Caycédienne-ludique : une clé pour bien grandir !

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